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Bus électrique en Chine

L’industrie des bus électriques en Chine

La Chine bientôt pionnière des bus électriques exporte déjà son savoir-faire

Confrontées non seulement à des problèmes de pollution, mais aussi à des problèmes de trafic très denses, les grandes villes chinoises sont incitées à trouver des alternatives à la voiture individuelle fonctionnant à l’essence. C’est ainsi qu’elles ont commencé à investir dans des bus électriques.

Aujourd’hui, les bus constituent environ la moitié du marché des véhicules électriques en Chine. Entre 2014 et 2015, les ventes ont augmenté de 313 % à 112 400 unités. Et si la croissance a ralenti au début de l’année 2016 du fait de la fin des subventions sur les bus fonctionnant aux batteries NCM (nickel, cobalt, manganèse), le marché devrait continuer de grossir dans les prochaines années : le cabinet de recherche PRNeswire prévoit la mise en circulation de 200 000 bus d’ici à 2020, tandis que la nouvelle politique de subvention devrait encourager la production de bus de plus de huit mètres.

Les bus publics constituent le premier marché, mais le secteur privé commence à miser lui aussi sur l’électrique

Plus précisément, ce sont les bus publics qui passent actuellement au tout électrique : d’après une autre étude de PRNeswire, ces derniers représentaient en 2015 pas moins de 85 % du total en volume des ventes de bus électriques. En 2014, c’étaient 80 000 bus électriques qui parcouraient déjà les rues de plusieurs grandes villes chinoises dont Shenzhen, Nanjing et Wuhan. Ces trois villes ont en effet particulièrement investi dans les bus électriques en participant à un programme d’investissement d’environ 21 milliards de renminbis.

De plus, il est prévu que les fonds publics traditionnellement versés pour acquérir des bus traditionnels s’orientent peu à peu vers les modèles fonctionnant à l’électricité, incitant ainsi les gouvernements locaux à opter pour des flottes de bus électriques pour leurs régions. PRNeswire calcule qu’en 2020, 70 % des nouveaux bus publics mis en circulation en Chine pourraient rouler à l’électricité, pour atteindre un total de 300 000 bus électriques publics. Afin de mieux réaliser cet objectif, le Ministère des Transports chinois a d’ailleurs lancé une « Course au Zéro Émission » avec son homologue des États-Unis en juin 2016. Il s’agit pour les villes de ces deux pays de lancer le plus de bus tout électrique possible afin de réduire les émissions de gaz carbonique de la Chine et des États-Unis, les deux premiers émetteurs mondiaux.

Si c’est l’État qui mise le plus sur cette nouvelle technologie propre, les prochains acteurs à se doter de bus électriques devraient être les compagnies de transport privé destiné aux entreprises et les tours opérateurs. Ces derniers attendent pour le moment que des progrès soient faits concernant la batterie des véhicules, ne permettant pas encore de couvrir de longues distances, ainsi que les infrastructures de recharge des batteries, encore trop rares. Cependant, le réel boom des bus électriques dans le secteur privé pourrait arriver dès 2018.

Des bus électriques chinois roulent déjà à l’étranger, grâce au leader local BYD

Et alors que la technologie des véhicules électriques peut encore être améliorée, la Chine exporte déjà son savoir-faire. La visite du chef d’État Xi Jinping au Royaume-Uni en octobre 2015 a par exemple été l’occasion pour le premier fabricant chinois de véhicules électriques BYD de signer un contrat de 660 millions de livres pour l’équipement des bus Alexander Dennis en batteries électriques, après avoir déjà délivré cinq bus à étage zéro émission à Transport of London et seize autres à l’opérateur de transports parisiens RATP en juin 2016. L’expansion du groupe sur le marché européen se poursuit avec la signature en octobre 2016 d’un contrat de 20 millions d’euros avec la Hongrie pour la construction d’une usine de fabrication de bus électriques, rapporte le China Daily.

Les batteries du leader du marché chinois des NEV sont par ailleurs déjà utilisées par des constructeurs automobiles américains puisque BYD a ouvert une usine en Californie en 2013 afin de fournir ses produits aux clients locaux. Le groupe a d’ailleurs annoncé en septembre 2016 son intention de quadrupler la production de l’usine à 1 000 véhicules par an.

Enfin, des bus électriques chinois sont déjà en circulation au Maroc : une cinquantaine ont été livrés par le fabricant Yangtse Marita Group à l’occasion de la 22e conférence de la Convention des Nations Unies sur le Changement climatique.

L’expertise de Daxue Conseil

Daxue Conseil a accompagné un grand fabricant international de batteries à décharge profonde déjà présent sur le marché chinois par le biais de revendeurs, avant son implantation en Chine. Afin d’aider son client à connaitre plus en profondeur le marché des batteries en Chine, l’équipe de recherche de Daxue Conseil a réalisé une série d’entretiens individuels et d’appels mystères à différents niveaux de la chaine de distribution. Les insights recueillis tout au long de cette étude poussée on fait l’objet d’une recommandation complète sur les opportunités du marché, permettant au client de définir une stratégie d’entrée efficace sur le marché chinois.


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