Nouveau siècle publié le 9 avril, No. 14 2012
Après une courte accalmie, les États-Unis, l’Union européenne et le Japon ont accusé la Chine, en mars, de restreindre ses exportations de « terres rares ». Malgré le résultat de ces nouvelles rivalités, le gouvernement chinois, apprenant encore les règles de l’OMC, fait face à une rude épreuve, le mode de développement de l’industrie des terres rares est contraint au changement.
Coïncidant avec l’année des élections présidentielles américaines, les facteurs politiques jouent un rôle évident dans les litiges présents sur les terres rares entre la Chine, les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne.
Plusieurs professionnels du milieu des terres rares chinois partage le même point de vue : le mode de gestion des terres rares en Chine est contraint de se modifier, à cause des politiques insuffisantes de protection de l’environnement et la gestion impuissante, le coût d’exploitation des terres rares reste trop modeste. « Il faut d’abord bien harmoniser les affaires intérieures en intégrant les coûts des ressources et de l’environnement dans celui de la production, comme cela, même s’il n’existe pas de restriction, l’exportation des terres rares sera en bon ordre.