Au début de sa campagne électorale, François Hollande a manifesté une attitude assez ferme contre les principaux sujets chinois : la balance commerciale défavorable, le taux de change du RMB et les droits de l’Homme. Après, son attitude s’est progressivement modérée, il a même annoncé sa prochaine visite en Chine à l’automne ou à la fin 2012 et a rencontré Kong Quan, ambassadeur de Chine en France, le lendemain de sa prise de fonction en exprimant sa volonté de développer davantage les coopérations amicales entre ces deux pays.
D’après l’auteur, l’attitude énergique d’Hollande lors des élections avait pour but de gagner plus de voix. Après sa prise de fonction, la nouvelle politique envers la Chine ne sera intégralement visible qu’après sa visite officielle en Chine : il faut connaitre la Chine avant de prendre des décisions pour éviter toute erreur provoquée par des compréhensions insuffisantes. Mais selon les valeurs traditionnelles de la gauche et la situation intérieure de la France, sera-ce la coopération ou la confrontation ? Il est difficile de prévoir. Selon l’auteur et une étude de marché, la partie chinoise peut bien préparer à l’avance la visite en Chine du nouveau président français, selon les informations diffusées par les medias français, en lui faisant connaître une nouvelle Chine très dynamique. Cela aidera non seulement à beaucoup dissiper les préjugés sur la Chine de la gauche et des Français, mais aussi à réduire essentiellement la pression du gouver nement français face à une opinion publique mal-orientée, pour que les relations sino-françaises entrent enfin dans une nouvelle ère.
Hebdo chinois