L’urbanisation est non seulement un processus de transformer la population rurale en population urbaine, mais aussi de transformer des terres agricoles en terrain de construction urbaine. Cela réduit inévitablement l’espace agricole et écologique ainsi que les capacités de développement durable. Il est nécessaire de trouver une voie d’urbanisation gagnant-gagnant occupant un minimum d’espace, consommant un minimum de ressources énergétiques et provoquant un minimum de pollution.
Pour réaliser ces objectifs de développement durable en Chine, il faut :
1/ limiter l’intensité de l’exploitation. Bien que le taux d’exploitation actuel en Chine ne soit que de 3.6%, de beaucoup inférieur aux chiffres des pays développés, en tenant compte de la situation particulière de la Chine, il ne reste que 3 % du territoire à exploiter. De plus, certaines zones urbanisées sont déjà surexploitées.
2/ réajuster la distribution des espaces, notamment réduire les terrains industriels.
3/ établir une nouvelle stratégie d’urbanisation au niveau national dont le noyau serait d’optimiser l’exploitation en formant 3 hyperagglomérations et plusieurs grandes agglomérations pour mieux équilibrer le développement urbain et la protection écologique.
Le développement durable en Chine est un problème complexe, qui englobe l’aménagement des panneaux solaires, la mise en vente sur le marché des voitures hybrides ainsi que la construction des bâtiments écologiques. Il existe de nombreux rapports sur la dégradation de l’environnement du pays et les problèmes que cela provoque – de la pollution de l’air avec les « villages cancer » situés près des usines, à la dévastation causée par les inondations et les sécheresses partiellement causées par l’homme. Pourtant, il existe aujourd’hui des rapports sur le progrès de Pékin, dans les investissements écologique, avec l’aménagement de certaines régions de Chine.
Comment la Chine définit son développement durable ?
