Même si le marché du vin se développe très vite ces dernières années en Chine, selon des études de marché, des marges particulièrement élevées prélevées par les importateurs causent un certain désordre sur le marché chinois.
Pour le directeur général de Vinexpo, le nombre limité des importateurs (de 300 à 400 pour l’ensemble du pays) ne correspond pas à l’envolée de la demande. En plus, la majorité d’entre eux sont de petite taille et importent souvent des marques peu prestigieuses.
Le coût du transport et les droits de douane ne sont pas responsables des prix des vins qui sont souvent exagérés en Chine, a-t-il expliqué. Les restaurateurs et les boutiques n’hésitent pas à augmenter les prix sans que les consommateurs le sachent.
Mais finalement les prix vont baisser grâce à l’escalade de la concurrence, a estimé M. Beynat. Pour lui, l’entrée des produits dans les supermarchés et la création de chaînes de boutiques spécialisées faciliteraient également cette tendance.
Un autre problème réside dans la contre-façon. « Il y a des marques bordelaises plus victimes que d’autres sur le marché chinois », M. Beynat a cité l’exemple du Château Lafite, sans préciser l’ampleur de la contrefaçon.
Où est l’avenir du marché du vin en Chine ? Peut-être avec du temps et plus de régulations, ce marché sera plus mûr en ayant moins de problèmes.