Selon les études faites sur le marché chinois , avec plus de 300 millions d’inscrits, Sina Weibo, le « Twitter chinois » n’est pas loin de faire aussi bien que l’original, la société californienne revendiquant, elle, 400 millions d’inscrits dont 150 millions d’utilisateurs actifs. Des performances finalement modestes quand on sait que les sites du groupe attirent tous les mois… 400 millions de visiteurs uniques, presque tous situés en Chine.
Pour faire croître ses revenus et repasser dans le vert cette année – en 2011, Sina a enregistré une perte nette de 302 millions de dollars due à de lourdes dépréciations -, le groupe compte bien exploiter le potentiel de son réseau social à succès. Lequel ne génère, aujourd’hui, aucun revenu en propre.
Le potentiel est pourtant là. Les utilisateurs passent en moyenne une heure par jour sur le service. Et le site de microblogging, qui permet d’intégrer directement photos et vidéos, recense déjà 130.000 marques sur sa plate-forme, parmi lesquelles de grands groupes internationaux (Coca-Cola, LVMH, etc.).
Pour l’instant, Sina Weibo ne propose pas de publicité mais les marques achètent des espaces sur le portail de Sina pour promouvoir leur compte Sina Weibo. Une synergie qui n’exploite toutefois pas à plein le potentiel du réseau. « A l’avenir, je pense que nous aurons deux systèmes publicitaires séparés, sur Sina et sur Sina Weibo », explique Mindy Sun.