Peux-tu te présenter et nous décrire ton parcours ?
Je suis née à Dijon, une ville du sud de la France. Je suis diplômé de l’école de commerce EDHEC Business School, où j’ai obtenu un Master Scientifique (MSc) en International Business Management, spécialisé en marketing. Pendant ma troisième année d’études, je me suis rendu à Hong Kong dans le cadre d’un échange universitaire, où j’ai approfondi mon apprentissage du commerce international. Une fois diplômé, j’ai immédiatement déménagé en Chine en décembre 2011. J’ai tout d’abord travaillé dans une entreprise d’importation de produits alimentaires à Shanghai pendant deux ans en tant que responsable du développement commercial avant de rejoindre Daxue Conseil.
Quel est ton rôle au sein de l’équipe de Daxue Conseil ?
Je suis directeur études. Mon rôle au sein de Daxue Conseil est de coordonner l’équipe de projet, composée de responsables de projets et de gestionnaires de projets, qui collectent les données. Je suis chargé de diriger les deux équipes pour vendre et signer les projets de recherche. Je suis force de proposition pour tout ce qui concerne les nouvelles technologies et innovations à intégrer dans nos procédures de travail. Par exemple, développer un service d’audit retail via notre APP « TheStoreCheckers ». Au quotidien, je fais des études de marché et je réalise les recommandations que l’on vend aux clients.
Sur quel(s) projet(s) as-tu travaillé récemment ? Quel est ton secteur de prédilection ?
Récemment, j’ai réalisé avec ma collègue Lin Lu un atelier, “Comment exporter en Chine”, pour le compte du Centre du commerce international (CCI, ou International Trade Centre, ITC), agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies. Le projet avait pour objectif de créer un programme de formation complet à destination de cinq pays asiatiques parmi les moins développés (Bangladesh, Cambodge, Laos, Myanmar et Népal), offrant tous les outils nécessaires pour les aider à bien appréhender l’environnement commercial chinois et réussir leurs exportations en Chine.
J’ai également travaillé avec une association nationale d’un grand pays importateur de fruits qui souhaitait promouvoir ses produits en Chine. Le projet consistait à leur fournir des informations sur les opportunités du marché chinois, pour développer le réseau de distribution multicanal de leurs fruits (e-commerce et points de ventes), et de les aider à développer la notoriété de la marque.
Un troisième projet sur lequel j’ai travaillé récemment était une étude en collaboration avec une grande marque d’hygiène bucco-dentaire : il s’agissait d’optimiser la visibilité de la marque dans les supermarchés chinois pour gagner des parts de marché sur la concurrence. Nous avons exécuté des audits de magasins dans différentes villes pour évaluer la “shoppabilité” (de l’anglais shoppability) des produits, et fourni au client les points clefs de notre recherche, ainsi qu’une recommandation sur-mesure pour améliorer leurs ventes en Chine.
Quel est ton secteur de prédilection ?
Je n’ai pas de préférence pour un secteur en particulier, mais j’aime travailler sur des projets B2B (business-to-business). Les projets B2B sont moins fréquents, et demandent plus d’efforts. Ces projets nécessitent d’avoir une pensée stratégique et de s’adapter à différents secteurs et produits, étant donné que l’acte d’achat est différent du B2C (business-to-consumer).
Quelle actualité en Chine a retenu ton attention récemment ?
J’ai été particulièrement intéressé par la décision du gouvernement chinois d’investir 700 milliards de yuans dans l’énergie éolienne. Cet investissement a pour but de renforcer les capacités de plus de 60 % de 2015 à 2020.
Quel est ton passe-temps favori à Shanghai ? Où aimes-tu aller dîner et faire la fête à Shanghai ?
J’aime me promener dans Shanghai et prendre des photos de la ville, dans l’ancienne concession française par exemple. Mon premier choix pour un diner à Shanghai est le restaurant mexicain El Luchador, situé dans le quartier de Xintiandi (新天地). Pour sortir, je retrouve souvent mes amis à Unico, sur le Bund.
As-tu une devise personnelle ?
“Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts”.
